Le Crime de Martiya Van der Leun / Mischa Berlinski - Fieldwork

Quand vous étudiez une tribu, vous êtes obligé de laisser votre monde derrière vous, vous devez être totalement ouvert et vide. "

Au fin fond de la Thaïlande vivait un peuple appelé Dyalo. Martiya, une jeune diplômée d'anthropologie voudrait comprendre ce peuple " primaire ", elle irait vivre auprès d'eux, adopter toute la culture et les croyances de ce peuple. La famille Walker, missionaire-voyageur, sillonnait toute l'Asie pour répandre la Parole. Le cours du temps faisiait que dans leur domaine réspéctif, Martiya et l a famille Walker se croisaient. Au fil du temps chacun tentait de comprendre ou de convertir les Dyalo. Etaient-ils pour autant protagonistes ou alliés ? Le Crime de Martiya Van der Leun n'en dit pas plus mais il y a Mischa, journaliste homonyme de l'auteur, qui se lance dans une enquête " anthropo-policière " : Martiya, l'anthropologue, a tué David, un des missionnaires.

" Et aucun de ces gens n'est chrétien ? "

Mischa Berlinski, le narrateur-enquêteur-auteur, va au-delà de tout ce qui peut être compris par les mots pour " une contribution à la connaissance des habitants du monde, description exhaustive d'un peuple ; et, une transformation de l'âme de l'observateur. "

Dyal et conversion :

Par son premier roman, Berlinski a touché un lectorat fasciné par l'anthropologie et attiré par la rencontre avec de nouveau peuple, l'auteur sait retenir l'attention : des histoires vraies en anthropologie, des digressions, des feed-back, des annonces surprenantes...

Imprégnation totale dans un nouveau monde, plongeon direct vers une nouvelle découverte : Berlinski a réalisé un travail de fourmi et qui transporte vers de nouveaux horizons.

Le Crime de Martiya Van der Leun ressemble à un livre d'anthropologie, mais aussi fouille un passé des personnages pour faire aboutir à connaître un peuple si attachant (humainement et spirituellement).

Au nom de Wu-pa-sha.