20 Janvier 2013
" C'est drôle comme un fusil peut parfois vous lâcher. " (p. 32)
Du suspens, des peurs au ventre et des embrouilles sont le lot que le lecteur ne cesse de récolter tout au long du roman Shooter, et cela dès les premières pages. Hunter ne manque un instant pour donner du frisson au lecteur.
Tout est question de précision tout le long du Shooter. Et si à un certain moment des doutes apparaissent, Hunter pousse le lecteur à chercher au-delà de ce qui était écrit. Une arme réglée avec minutie devrait l'être tout le temps, mais " Pourquoi le trahissait-elle maintenant ? En avait-elle marre d'être loyale, de ne pas recevoir assez d'attention ? " (p .124).
Bob, un ancien tireur d'élite, va être rappelé à démontrer ses savoirs-faires. Il va vite se retrouver engager dans une histoire simple mais enchevêtrée par d'autres. Dans un autre lieu, Nick a aussi ses propres problèmes, qui apparemment, n'avaient aucun lien avec ceux de Bob. Hunter avait les ingrédients pour rendre tout possible.
Le lecteur devient presque un fin connaisseur d'une arme de poing, d'un fusil d'assaut ou d'un fusil de tir, Hunter ne lésine pas à donner des explications détaillées. Et cela pour rendre crédible ce polar, Shooter.
Et à part ces histoires d'armes et de meurtres, il y a aussi du sentimental qui rôde toujours pour pimenter ce monde de fer et de feu.
" Cette arme a appartenu à Bob Lee Swagger, signée de Bob " (p. 596)
Frappant !