Médecis et la tragédie de Tana (re-suite)

16/04/2012 16:45

Entre le 30 mars 2010 (décès du musicien Médécis) à aujourd'hui (là vous lisez !), si les statistiques sont fiables (ou existantes) le nombre des personnes tuées et assassinées devraient faire réagir les autorités existantes. Mais les commentaires, les analyses et les réactions proposés sont loin d'être fiables et probants.

Les vols et les attaques avec armes sont partout légion. Il n'y avait pas de jour où les journaux (télé et papier) ne rendaient compte d'un événement tragique dans la ville d'Antananarivo ou aux alentours ou dans les grandes villes de Madagascar.

L'insécurité n'est pas seulement à Antananarivo.

Les routes nationales, surtout la 7, deviennent le terrain des bandits : troncs au milieu de la route, tenues militaires avec des faux-militaires, armes de guerre aux mains des bandits. Les voyageurs, qui par besoin de temps, devront voyager la nuit ne sont plus à l 'abri d'une attaque (surtout si parmi les voyageurs il y ait suspiscion d'un qui se déplace avec de l'argent liquide ...).

Là où le bât blesse c'est quand certains membres des autorités de la sécurité participent (directement ou indirectement) à cette insécurité : des armes militaires sont trouvées entre les mains des bandits ou des militaires même sont parmi les bandits ...

Pas plus loin que la semainde dernière, une famille entière a été tuée dans leur propre maison, un taxi brousse a été attaqué ... et j'en passe.

Dans la vie de tous les jours, le port d'un bijou en or est comme un appel à un vol à la tire ; autour d'Analakely, des acheteurs à la sauvette interpelle les passants pour acheter des objets en or ; les détrousseurs font imposent leur loi dans les ruelles. Tous ces événements au quotidien se compilent et deviennent des soucis pour la population.

Avec la perte et le manque de travail, la recrudescence des vols, la propagation des assassinats, la vie d'un malagasy se transforme en un parcours de combattant où il devrait faire face (parfois seul) à tout. C'est tout Madagascar qui souffre.

En attendant un jour meilleur et que le moral no soit pas plombé.

Mitandrema !