7 Mai 2010
La première phrase :
« Poliment mais fermement, Madame Vronsky, mon professeur de piano, retire mes mains du clavier ».
Au XIXème siècle, en Allemagne, à Düsseldorf, c'est l'apogée de la musique classique, constituent le cadre du livre. Robert Schumann, le génie, sa femme, Clara, Brahms, Listz composent les personnages du livre. Comme le titre l'indique l'énigme du livre n'est plus à préciser, il suffit de se laisser emporter par la plume de Togorov : qui sera assassiné dans ce huis clos ? De là vient le rôle de l'inspecteur Hermann Preiss, un mélomane à ses heures, pour le dénouement et trouver le coupable.
Togorov a tellement mélangé la fiction à l'histoire que le lecteur risque d'être perdu. L'auteur manie bien les repères chronologiques en y insérant des faits inventés, comment il a pris et a su rassembler deux domaines si éloignés, la musique et le meurtre.
« Meurtre en la majeur » est bien tissé dans son intrigue. Togorov essaie de tenir en haleine le lecteur mais il y a toujours cette musique de l'écriture qui adoucit la noirceur de l'intrigue. Le lecteur suit les péripéties au gré des pages.
Au fil de la lecture apparaissent des signes de dénouement mais tout d'un coup de nouveaux éléments s'incrustent dans l'histoire.
Un roman policier plein de musique.