14 Octobre 2011
Le dernier paragraphe :
" Je m'appelle Daniel Kaspersen et je suis enfin rentré au bercail. Ma maison est ici. C'est à Bergaust que je suis chez moi ", dit-il en prenant l'ours en peluche dans sa poche. "
Du sang sur la neige, avec un sous titre sur le chemin de la rédemption à la quatrième page de la couverture, donne un ton particulier à ce que le lecteur pourraît découvrir : Dan (le héros, malgré lui) semble être dépassé par les évènements à Skogli après avoir purgé ses peines, il semble planner simplement tout en se trouvant impliquer à fond.
" Ses pensées partaient dans une direction qu'elles n'avaient jamais prises, et il ne savait pas vraiment où elles allaient. "
S'il faut s'attendre à ces courses poursuites, des enquêtes interminables ou encore des fusillades sanglants, le lecteur risque d'être déçu, du sang sur la neige va même au-delà en jouant sur une ambiance psychologique oppressante. Henriksen développe, morceau par morceau, une nouvelle vie et la reconstruit patiemment.
" Je crois que ça y est, le temps est reparti de zéro."
Du sang sur la neige se classe plutôt parmi les livres dramatiques.
Soa lavo hahay hamindra, soa kenda hahay hitsako !